Le choeur et autour
Ci-dessus, voici la « Chaire de Vérité », du haut de laquelle nombre de prêtres ont rappelé les fidèles à leurs devoirs chrétiens, de celui de secours aux plus faibles à celui de pardon aux pêcheurs, en passant par la critique de la rumeur. La chaire est placée face à une Sainte-Croix, puis des « croisettes » (ou petites croix) et un tableau de l’Abbé MONTASTRUC, Curé de BUZET pendant la Révolution, qui a dû faire face aux tentatives de mutilation du bas-relief du panneau de la chaire.
En haut de la frise, il y a deux vitraux. A gauche, on a identifié ISAIE et JEREMIE sur l’un, ISAAC et JOSEPH sur l’autre. A droite, AUGUSTIN, le philosophe chrétien, et SATURNIN, évêque toulousain martyr, sur l’un, les apôtres PIERRE et PAUL sur l’autre.
Le chœur, ensuite, est ornée d’un escalier en marbre rose de CARRARE, d’un maître-autel en marbre blanc d’Italie et de colonnes en onyx rose. Il fut posé en 1893, du temps du Curé CAUSSÉ. Il est dédié à VINCENT-de-PAUL.
Aux extrémités du retable (ou « tétraptyque »), on note la présence de deux anges adorateurs, qui semblent se répondre. Priscilla MALAGUTI précise que ces anges ont été conçus dans le style de Pierre JULIEN, sculpteur néo-classique de la fin du XVIIIème siècle qui voulait avant tout célébrer douceur, sagesse et sérénité, mais c’est ici bien maladroitement exécuté: non seulement les anges ne sont pas centrés, mais encore leurs ailes sont-elles de tailles différentes et attachées à leur cou. Charles MOLINIER, l’inventeur buzétois de la « Faucheuse Eclair », a offert la garniture du maître-autel.
Le chœur présente un vitrail central représentant la Crucifixion avec, en bas, le blason de BUZET, et écus royal et comtal.
La statue du Saint Patron, MARTIN.